Daniel Johnson tel qu’il apparaît sur sa photo de finissant du Séminaire de Saint-Hyacinthe en 1935. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH001 Fonds Séminaire de Saint-Hyacinthe.
Détails financiers concernant Daniel Johnson tels qu’inscrits dans le registre des comptes du Séminaire de Saint-Hyacinthe pour l’année scolaire 1928-1929. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH001/S4/SS11/D31 Fonds Séminaire de Saint-Hyacinthe.
Daniel Johnson, premier de la deuxième rangée à gauche, joue du cornet au sein de l’orchestre du Séminaire de Saint-Hyacinthe pendant quelques années. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH001 Fonds Séminaire de Saint-Hyacinthe, 1935.
Classe de finissants du Séminaire de Saint-Hyacinthe pour l’année scolaire 1934 - 1935. Dans la dernière rangée, on aperçoit Daniel Johnson, troisième à partir de la gauche. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH001 Fonds Séminaire de Saint-Hyacinthe, 1935.
Vers la fin de l’année scolaire, les étudiants du Séminaire de Saint-Hyacinthe doivent signer le tableau des vocations. Daniel Johnson choisit de devenir prêtre séculier. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH001 Fonds Séminaire de Saint-Hyacinthe, 1935.
Page titre du cahier de notes de Daniel Johnson qu’il utilisait lors de l’année scolaire 1935-1936 pour son cours d’écriture sainte donné par Mgr Fabien-Zoël Decelles, évêque du diocèse de Saint-Hyacinthe de 1924 à 1942. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH045/11 Fonds Daniel Johnson.
Dans la troisième rangée, au centre, Daniel Johnson se tient parmi ses confrères du Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe à la fin de l’année scolaire 1936-1937. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH001 Fonds Séminaire de Saint-Hyacinthe.
Au cours de ses études universitaires, Daniel Johnson collabore au journal officiel des étudiants de l’Université de Montréal Le Quartier Latin. Sur la photo, une partie de la page une du Quartier latin du 6 octobre 1939. Un texte de Daniel Johnson est inscrit au sommaire. Bibliothèque et Archives nationales du Québec, collection numérique.
L’enfance de Daniel Johnson se déroule sous le signe de la misère et de la pauvreté (4). Il fait ses études primaires à l’école paroissiale de Danville (5). « Servant de messe, il devait parfois acheter du lait pour la famille avec les quelques sous que lui remettait le curé Gervais (6). »
Remarquant les qualités du jeune Johnson, le curé Arthur-Albert Gervais propose de l’envoyer au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Daniel Johnson y fait son entrée lors de l’année scolaire 1928-1929. Élève doué, il saute la première année du cours classique (Éléments Latins) et il débute ses études en Syntaxe spéciale (7).
Le curé Gervais et son frère l’abbé Elphège Gervais, professeur de grec au Séminaire, seront les premiers bienfaiteurs de Daniel. Ils acquitteront ses frais de scolarité et de pension. Au fil des ans, leurs efforts seront secondés par les révérends pères Lebel et Langlois (8).
Le passage de Daniel au Séminaire sera remarquable, car il demeure un premier de classe et il remporte de nombreux prix de fin d’année. Au printemps 1935, à la fin de son cours classique, l’élève surdoué choisit de poursuivre ses études au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe (9) afin de devenir prêtre séculier.
Deux ans plus tard, en septembre 1937, il quitte le Grand Séminaire et poursuit ses études à l’Université de Montréal où il entreprend des études de droit. Ses études universitaires seront financées par une riche bienfaitrice de Granby (10) et il fera son entrée au Barreau en 1940 grâce à la générosité d’Edmour Gagnon, d’Acton Vale (11).