DANIEL JOHNSON

Premier ministre du Québec (1966-1968)


  • Titre de la diapositive

    Le 1er février 1960, Daniel Johnson participe à l’inauguration et à la bénédiction solennelle de la station de radio maskoutaine CKBS. On retrouve de gauche à droite : Michel Normandin, journaliste sportif, Marcel Gosselin, Théo Ricard, député de Saint-Hyacinthe-Bagot à Ottawa, Jean-Marie Lorange, président de la station, l’abbé François Ménard, Mgr Arthur Douville, évêque du diocèse de Saint-Hyacinthe, Daniel Johnson, député de Bagot, Jacques Lafontaine, maire de Saint-Hyacinthe, et René Saint-Pierre, député de Saint-Hyacinthe à l’Assemblée législative. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH380 Fonds Le Courrier de Saint-Hyacinthe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Le 11 juin 1960, lors de la campagne électorale, le premier ministre Antonio Barrette est reçu à l’hôtel de ville de Saint-Hyacinthe. On l’aperçoit en compagnie de Laurent Barré, député de Rouville et ministre de l’Agriculture, Ernest Benoit, conseiller législatif et maire de Saint-Nazaire d’Acton, Jacques Lafontaine, maire de Saint-Hyacinthe, Daniel Johnson et Gilles Chartier, candidat de l’Union nationale pour la circonscription de Saint-Hyacinthe. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Une grande foule est réunie devant le kiosque Léon-Ringuet pour assister à l’assemblée politique de l’Union nationale dans le cadre de la visite du premier ministre Antonio Barrette à Saint-Hyacinthe, le 11 juin 1960. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Le 11 juin 1960, sur le kiosque Léon-Ringuet, qui était alors localisé sur la pointe de terre située à l’angle des rues Girouard O. et Calixa-Lavallée, à Saint-Hyacinthe, le premier ministre Antonio Barrette s’adresse à la foule en posant de grands gestes. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Le 11 juin 1960, pendant qu’un orateur s’adresse à la foule, Daniel Johnson révise son discours. Sur la scène on aperçoit son épouse, Reine Gagné, Gilles Chartier, candidat de l’Union nationale pour le comté de Saint-Hyacinthe, Antonio Barrette, premier ministre du Québec, et monsieur et madame Jacques Lafontaine, maire de la Ville de Saint-Hyacinthe. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Lors de son discours du 11 juin 1960, Daniel Johnson vante les mérites du premier ministre Antonio Barrette et du programme de l’Union nationale. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Deux anciens du Séminaire de Saint-Hyacinthe, deux députés unionistes, Jean-Jacques Bertrand et Daniel Johnson, discutent lors de la campagne électorale de 1960. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Dans le tome 2 de sa biographie de Daniel Johnson, Pierre Godin affirme que depuis ses débuts en politique, Daniel Johnson joue avec ses lunettes et met les mains dans ses poches lorsqu’il parle en public. Au cours de l’année 1965, ses conseillers lui suggèrent de se défaire de ses petites manies : ses poches de vestons seront dorénavant cousues et Johnson décide de toujours porter ses lunettes. Ici, on le voit lors de la campagne électorale de 1960. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D11 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Les assemblées politiques sont parfois longues et fatigantes. Parlez-en à madame Johnson et à Ernest Benoit, maire de Saint-Nazaire d’Upton, à droite, qui assistent à une réunion lors de la campagne électorale de 1960. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D11 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Affiche publicitaire faisant la promotion des prochaines assemblées publiques de Daniel Johnson dans le comté de Bagot lors des élections de 1960. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH398 Fonds Jean-Paul Racine.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Au cours de la campagne électorale de 1960, Daniel Johnson rencontre un groupe de femmes en compagnie de son épouse. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D11 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    En campagne électorale, tous les politiciens comme Daniel Johnson vont à la rencontre d’associations féminines pour mieux se faire connaître auprès de cette clientèle. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D11 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    À Saint-Pie, devant leur résidence secondaire, le couple Johnson est photographié à bord d’une voiture décapotable en compagnie de Laurent Barré et de son épouse lors de la campagne électorale de 1960. Laurent Barré est député du comté de Rouville et ministre de l’Agriculture de 1944 à 1960. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D11 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Le 22 juin 1960, Daniel Johnson et sa famille célèbrent sa victoire dans Bagot, malgré la défaite de l’Union nationale au niveau provincial. De gauche à droite, on voit Daniel fils, Daniel père, Diane, Marie, Reine et Pierre Marc. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D11 Fonds Raymond Bélanger, photographe. 

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Daniel Johnson et Jean-Jacques Bertrand, les deux principaux candidats à la course à la chefferie de l’Union nationale en 1961, discutent avec un homme non identifié. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D12 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Lors de la campagne à la chefferie de l’Union nationale, en 1961, Daniel Johnson parcourt la province et participe à de nombreuses réunions d’associations de comté. Ici, il est au Grand Hôtel, à Saint-Hyacinthe, en compagnie d’Armand Russell, député de Shefford, de Maurice Rousseau, président de l’Association de l’Union nationale du comté de Saint-Hyacinthe, et de Fernand Lafontaine, député de Labelle. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D12 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Le 23 septembre 1961, lors de la journée du congrès de l’Union nationale qui se déroule au Colisée de Québec, « le train de la victoire » fait le trajet Montréal-Québec en s’arrêtant à toutes les gares afin de permettre aux partisans de Daniel Johnson d’embarquer à bord et de se rendre à Québec. Société d’histoire de la région d’Acton, Fonds Léa Guilbert FAG00-004-009.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Cette jeune fille ne se soucie pas du « train de la victoire » qui est immobilisé à Acton Vale, le 23 septembre 1961. Société d’histoire de la région d’Acton, Fonds Léa Guilbert FAG00-004-010.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Le 5 novembre 1961, Daniel Johnson, le nouveau chef de l’opposition à l’Assemblée législative, est reçu par les autorités municipales d’Acton Vale où il signe le livre d’or de la municipalité. On reconnait son épouse et Edmour Gagnon, maire suppléant d’Acton-Vale. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D12 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Le 5 novembre 1961, après s’être rendus à Acton Vale, Daniel Johnson et son épouse sont reçus par Paul-Émile Gaucher, maire suppléant de la Ville de Saint-Hyacinthe. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D12 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Lors de la journée du 5 novembre 1961, le groupe de conseillers législatifs et de députés à l’Assemblée législative de l’Union nationale se réunit au Grand Hôtel de Saint-Hyacinthe. Parmi eux, on note la présence de Maurice Bellemare, Daniel Johnson, Antonio Talbot, chef intérimaire de l’opposition au cours de la dernière session, ainsi que des députés Armand Russel et Fernand Lafontaine. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D12 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    Lors de la soirée du 5 novembre 1961, un grand banquet est donné au manège militaire de Saint-Hyacinthe en l’honneur de Daniel Johnson, nouveau chef de l’opposition à l’Assemblée législative. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D12 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    À la table d’honneur lors de cette soirée du 5 novembre 1961 au manège militaire de Saint-Hyacinthe, on reconnait Reine Gagné, Maurice Rousseau, président de l’Association de l’Union nationale du comté de Saint-Hyacinthe, et Daniel Johnson. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D12 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

    Bouton

1960-1961


Le tournant des décennies 1950 et 1960 demeure une période cruciale pour Daniel Johnson. Après les décès successifs de Maurice Duplessis, le 7 septembre 1959 (10), et de Paul Sauvé, le 2 janvier 1960 (11), c’est Antonio Barrette, ministre du Travail depuis 1944 (12), qui devient premier ministre du Québec le 8 janvier 1960 (13). Quelques mois plus tard, le 27 avril 1960, Antonio Barrette annonce la tenue d’élections générales (14), un geste qui sera déterminant pour l’avenir de Daniel Johnson.

 

Lors de l’élection du 22 juin 1960, Johnson, réélu dans Bagot, constate qu’avec près de 52 % des votes et 51 députés élus (15), le Parti libéral prendra le pouvoir. « Pour le député de Bagot, le compte à rebours a débuté le soir même de la défaite de Barrette. Désormais, chacun de ses gestes et chacune de ses paroles vont tendre vers un seul but : le congrès au leadership (16) », note le journaliste Pierre Godin.

 

Le congrès de l’Union nationale se déroule le 23 septembre 1961 au Colisée de Québec. Le principal adversaire de Daniel Johnson dans la course à la chefferie est Jean-Jacques Bertrand, député du comté de Missisquoi. Dans ce climat de réformes amorcées par le premier ministre Paul Sauvé et les libéraux de Jean Lesage, la presse semble favoriser Bertrand, qui représente « plus que Johnson, la promesse d’une Opposition éclairée, susceptible de faire échec au retour du duplessisme (17). » Au final, Johnson, qui a su conquérir les éléments de la base plutôt que l’establishment du parti, remporte la chefferie de peu avec une majorité de 94 voix sur 1 986 délégués (18).


Comté de Bagot

1960-1961

1946-1959

1962-1965

Share by: